Quelques jours plus tard, assis tout seul dans sa chambre, Bruno se remémora ses acitvités préférés à Berlin, auxquelles il n'avait pas pu se livrer depuis son arrivée a Hoche-Vite. Mais il restait une distraction à laquelle il pouvait s'adonner seul, éat à laquelle il consacrait tout son temps aoutrefois : l'exploration.
Lorseque j'était petit j'aimais explorer. Je le faisais à Berlin où je conaissais la maison par coeur et où je pouvais retrouver n'importe quoi les yeux bandés. Je n'ai jamais exploré Hoche-Vite. Il est peut-être temps de commencer.
Quand il se trouva dehors, il fit le tour de la maison par-derrière pour répérer sa fenêtre, qui lui parut beaucoup moins haute, vue d'en bas.
Je devrais pouvoir sauter de là sans me faire trops mal.
Cependant, avant de s'aventurer vers la droite, Bruno voulait vérifier quelque chose : le banc. Durant des mois, il l'avait observé de sa fenêtre, lui et sa plaque, en le désignant par «le banc et sa plaque», mais il ne savait toujours pas ce qui était écrit dessus.
Apposée à l'occasion de l'ouverture du camp de... Hoche-Vite, Juin 1940.